Ça y est je suis rentrée dans mon 6ème mois de grossesse et je n’ai pas encore eu le temps de vous raconter comment elle se passe tellement le temps passe vite… bien plus vite que pour la première c’est sur!
On revient ensemble sur les fameux trois premiers mois qui sont les plus bouleversants…
J’ai d’abord appris très vite que j’etais enceinte et je l’ai aussi annoncé rapidement à mes proches. Pourquoi ce choix, car je pars du principe que si quelque chose arrive je les préviendrai immédiatement, je partage tout avec eux, ils sont mon soutient quotidien.
Concernant mon état physique tout a été similaire à la première grossesse, un peu de fatigue, quelques « mal au coeur » mais rien de plus… J’avoue avoir de la chance, quand j’entends mes amies me raconter leurs premiers mois de grossesse je me dis que ça ne doit pas être facile tous les jours.
Je pense que cette facilité des premiers mois me rend toujours très heureuse d’être enceinte, j’adore ça lol bon même si j’avoue qu’un bon cocktail avec de la charcuterie me manque je suis toujours aussi curieuse de la grossesse.
Concernant mon état psychique ce qui m’a frappé c’est que je suis beaucoup plus cool, je me pose moins de questions, peut être parce que je sais ce qu’il m’attend et surtout parce que je n’en ai pas le temps.
Cette fois ci je suis beaucoup moins stressée et du coup tout à l’air plus facile…
La première écho a été un vrai soulagement car la clarté nucale était bonne, je n’y croyais tellement pas.
J’ai demandé à faire la DPN, car j’ai quand même en tête le stress que l’on a eu pour Haron, je vous invite à lire mon article « en mode premier trimestre et deuxième trimestre » pour celles qui auraient raté ça! Le gyneco m’a d’abord faite redescendre en me demandant d’attendre les résultats de la prise de sang obligatoire pour les marqueurs sériques et que l’on referait une echo plus approfondie pour que je sois rassurée.
J’ai donc patienté j’ai eu les résultats 1/10000 alors que pour Haron c’était à 1/1600, du coup tout était bon j’ai abandonné l’idée et j’ai tout simplement, cette fois, profité…
Les mois qui ont suivi c’est mon corps que j’ai moins accepté… je vais encore comparer mais pour Haron c’était complètement différent je ne me sentais pas grosse alors que là j’ai débuté cette grossesse avec 3 kg que je n’avais pas encore perdus.
Mon corps ne s’était pas encore remis je le sais.
La cellulite est apparue et c’est assez effrayant de se voir autant changer et surtout de ne pas savoir trop quoi se mettre.
Ça a duré quelques semaines puis là je commence à me sentir mieux, je suis à +5kg le gyneco m’a aussi rassurée même si je dois contrôler mon sucre.
Je ne fais pas de diabète gestationel mais mes résultats sont limites donc je dois faire très attention avec le sucre. Pour ma première grossesse c’était pareil. Je suis du coup un peu frustrée et en même temps cela me permettra peut être de faire plus attention à ce que je mange et à prendre moins de poids, un mal pour un bien.
Pour cette deuxième grossesse je me suis lancée dans un programme sportif je n’avais pas osé pour Haron et là je me suis dit que ça ferait quelque chose de nouveau et que ça me ferait du bien… et effectivement c’est un petit rituel qui l’entretient un peu. J’ai choisi celui de Sonia Tlev qui propose des exercices selon les semaines d’aménorrhée.
Sur le plan émotionnel les hormones ont encore joué énormément, je me suis un peu calmée mais au début j’étais encore en rébellion et paradoxalement je m’interrogeais…
J’aime tellement Haron, comment je vais pouvoir aimer autant? Comment l’amour se multiplie? Est ce que je vais tout faire de la même manière? Vais je y arriver avec deux bébés? Haron va-t-il en pâtir? Est ce que ce deuxième bébé sera aussi cool que son frère? Tant de questions qui traversent encore tous les jours ma tête de femme enceinte mais qui n’auront de réponse qu’une fois bébé arrivé.
Ma première grossesse est si proche et pourtant j’ai quelques trous de mémoire sur comment tout bien faire les premiers mois, à mon avis c’est comme le vélo ça reviendra.
Pour le sexe comme on vous l’avez expliqué sur Instagram on a demandé au gynécologue de mettre ça sur un papier…
On attendait que la situation sanitaire s’arrange pour faire une gender reveal mais il a fallu s’adapter on l’a donc appris en vacances au soleil pas plus mal non plus. Et le résultat c’est un garçon vous l’avez bien vu et non nous ne sommes pas déçus.
Je savais que j’allais avoir cette question, es tu déçu? Mais j’avais déjà ma réponse en tête même avant d’ouvrir l’enveloppe.
Je n’ai pas fais un deuxième bébé pour que ce soit une fille.
Peut m’importe son sexe c’est sa santé qui compte. Je dois même dire qu’au fond de moi je suis trop contente pour eux deux frères si rapprochés presque des jumeaux ce qui ne m’aurait d’ailleurs pas déranger d’avoir 🙂
Je l’aime déjà ce futur petit garçon c’est inimaginable…
Je l’ai senti bouger vers 17Sa et c’est toujours une sensation magique, qu’elle chance on a nous les femmes! Ah oui on en a des galères mais ça je ne le laisserai aux hommes pour rien au monde.
J’aimerais ajouter un dernier point, un point que je n’avais pas abordé pour Haron, la place du couple dans cette grossesse.
C’est quand même difficile on doit l’avouer j’ai pratiquement passé 1 an et demi enceinte sur ces deux dernières années. Alors avec l’arrivée de bébé et la fatigue c’est difficile de garder sa place de femme. Surtout dans ce contexte, oubliez les restaurants en amoureux pour décompresser lol on a quand même essayé de laisser Haron quelques fois pour se retrouver et même s’il nous manque ça fait du bien.
Dans un couple tout ça en même temps c’est quand même beaucoup…
Mais je dois avouer que je trouve que l’on gère pas trop mal, on arrive à avoir dés attentions l’un pour l’autre et on communique beaucoup. C’est tellement important de parler enfin surtout pour moi lol une vraie pipelette qui anticipe beaucoup.
Pour finir dans cet article j’ai quelque chose à dire à Chaton, à Haron, à mes proches…
Pour chacunes de mes grossesses ils sont là, me bougent au quotidien, ne me laissent pas m’avachir sur le canapé, me font repousser mes limites, me suivent dans mes délires.
Partir en vacances enceinte avec Haron vous avez été beaucoup à me dire que c’est exceptionnel et j’en suis fière. Mais j’ai envie de vous dire qu’il n’y a rien d’exceptionnel, tout est dans l’état d’esprit, le quand on veut on peut existe je vous le jure…
Il faut d’abord y croire c’est comme tout!
À l’heure où je vous écrit il me reste encore 4 mois, 4 mois qu’on ne peut pas imaginer, 4 mois qu’on ne peut pas choisir, 4 mois encore à partager cette grossesse et tous ces états d’âme avec vous!
La suite au prochain épisode…
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