En Mode Premier Trimestre
Vous avez été nombreuses à me demander ce que j’ai ressentie pendant les trois premiers mois. Je reviens aujourd’hui avec vous sur ces débuts de grossesse qui sont propres à chacune d’entre nous!
J’ai été assez partagée mais avec le recul une fois qu’ils sont passés, j’ai vécu les débuts que j’ai toujours espérés!
Ce que j’ai ressenti mais aussi tous les questionnements que j’ai pu avoir!
Être contente mais s’inquiéter, des signes mais pas trop, le dire ou c’est trop tôt?
Contente mais méfiante :
Les premières jours, j’ai été tellement contente, je m’imaginais tout, je me disais: enfin je suis enceinte c’est trop bien. Je regardais mon ventre dix fois par jour, je m’endormais la main dessus, je lisais chaque site qui parle des premières semaines, je regardais sa futur taille…
Mais j’ai aussi commencé à me dire et s’il tient pas? Et si je fais une fausse couche? Et si je danse trop? Et si je mange ça?
C’était le début de mes rêves mais aussi des questionnements!
Je n’étais pas chez moi donc je devais attendre des semaines avant de voir mon gynéco et d’être enfin rassuré!
J’ai travaillé beaucoup, je finissais très tard et le rythme était dense (jeu piscine, spectacle, soirée dansante, jeu apéro…). Tout ça sans en parler. Une fois, un vacancier m’a poussé à l’eau et j’ai tellement eu peur pour le bébé que je suis remontée à la chambre et avec les hormones je n’ai pas arrêté de pleurer pendant des heures, j’étais inconsolable!
Je me suis aussi sentie pousser des ailes… j’étais encore plus franche que d’habitude et mon caractère bien trempé a remis plus d’une fois les gens en place et même le directeur oups lol. Une fois que je lui ai dit, il a bien sûr compris mon état!
Pour les inquiétudes, c’est chaton que j’embêtais le plus. Pourtant avec du recul il n’y a pas que ces trois premiers mois où l’on va être inquiétés mais tout le reste de notre vie! Ce petit bébé que l’on porte va rester ma priorité pour toujours.
Ce qui m’inquiétait le plus à l’époque c’etait le manque de signe….
Des signes mais pas trop :
Au début on a l’impression qu’il n’y a rien… je disais souvent c’est vrai je suis enceinte? Il y a pas un bébé là dedans c’est pas possible!
Il y a des symptômes qui ne trompent pas: nausées, fatigue etc le problème c’est que moi je n’en avais pas eu beaucoup pour ne pas dire pas dire aucun.
J’ai du avoir deux fois mal au coeur le matin parce que je ne déjeune pas et j’ai continué à faire ma sieste de 30 minutes que je fais habituellement quand je travaille la bas jusqu’à pas d’heure le soir!
Vous allez me dire la chance! Alors oui c’est génial mais tu te dis c’est pas normal pourquoi je vomis pas, pourquoi j’ai pas envie de dormir plus tôt comme tout ce que j’ai pu lire sur internet ?
Il a fallu que j’accepte que enceinte c’est pas ce qu’on m’avait dit forcément, ni ce que j’avais vu et que ce n’est pas une maladie!
De toute manière je m’étais conditionnée depuis toujours : je voulais être de ces femmes qui travaillent, sortent et continuent de faire comme d’habitude!
Les gens me disaient tu verras tu ne vas pas pouvoir! Ben si j’ai pu et aujourd’hui encore je pense que le mental joue beaucoup sur notre état.
Ce qui a été plus embêtant c’est que je ne suis pas immunisée contre la toxo avec un chat! Bon comme dirait chaton ça n’a pas changé grand chose, je ne changeait déjà pas la litière lol.
Côté alimentation tu te prives un peu plus (plus de viande saignante, ni de charcuterie et poisson cru) et en même temps je l’ai pris du bon côté en me disant que comme ça je ne prendrais pas trop de poids.
La où j’étais, les vacanciers on quand même commencé à se questionner, à croire que finalement ça se voyait…
Le dire ou pas :
On m’a souvent demandé si j’étais enceinte, ça devait être écrit sur mon visage!
J’étais partagée entre cette envie de le dire à la terre entière et avoir le plaisir de vivre ces premiers instants que pour nous!
Pour ma famille et mes amis ça a été facile de le cacher je ne rentrais chez moi que début septembre! Personne allait me dire Mélanie tu ne bois pas lol.
Pour ceux que je connaissais de la bas il y en a qui vous voulez vous confier et d’autres non!
Pour Instagram, je me suis posée la question : quand faut il l’annoncer, faut il le dire ou pas?
Bien sûr que j’ai choisie de le dire, je partage ce que j’aime, ce que je suis il me semblait évident d’en parler! J’avais tout de même une crainte: en parler ok mais s’il se passait quelque chose comment j’allais faire? J’ai pris le partie de me dire qu’il peut arriver quelque chose à tout moment et que si ça arrivait je serais obligée de me confier à vous car je ne serais jamais plus là même.
J’ai attendu quand même un peu plus de trois mois… comme la tradition le veux 😉
J’avais toujours cette phrase qui agaçait chaton
« je suis enceinte, après il faut qu’il tienne on verra bien… »
Comme si je voulais me préparer mentalement au cas où…!
Puis il y a ceux qui vous racontent plein d’histoires sans le faire exprès sur des fausses couches du coup j’avais décidé dés qu’ils commençaient de dire quelques mots: je leur demandais de ne pas me raconter!
La vérité c’est que des exemples j’en avais tellement que je restais sur la réserve!
Une fois rentrée sur Marseille je l’ai annoncé à mes proches et après ce moment de pur bonheur on a eu notre première écho qui a été magnifique et rassurante mais qui a été rattrapée une semaine plus tard par une nouvelle échographie celle de la clarté nucale (où l’on vous dit si le risque de trisomie est élevé ou pas).
Et là, on a fait face rapidement a nos plus grandes peurs!
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