Aujourd’hui je vous livre mon expérience dans l’émission les reines du shopping.
Je vous présente un article en deux temps, une partie qui présente mes ressentis avant que l’émission ne soit diffusée et mon avis après que celle ci soit passée.
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Avant la diffusion :
Il y a quelques mois on me proposait de participer à cette émission et plus précisément à la spéciale influenceuse.
Avec mon travail je n’ai pas pu accepter sur ces dates mais j’ai dit oui pour participer à la version classique.
Pourquoi j’ai dit oui?
Que je sois blogueuse ou non j’étais ravie qu’on me propose de faire cette émission, je n’avais pas d’a priori même si beaucoup de filles ont donné des retours négatifs sur l’émission et que beaucoup de copines blogueuses ont refusé de le faire de peur que leur image soit détournée lors de la diffusion. Crainte que je comprends mais que je ne partage pas. Je pense assumer qui je suis et ne pas avoir peur de passer pour une marseillaise rigolote à la franchise un peu culottée et spontanée.
Une fois que j’ai dit oui, j’ai quand même du passer des entretiens, envoyer des photos, passer des tests psychologiques. Tout était ok j’allais donc participer réellement à l’émission.
Les journalistes sont venus filmer mon dressing, ce fut 4h intenses, un peu difficile au début de se lâcher réellement et de ne pas penser à comment cela aller passer à la télé. J’ai du re faire 10 fois l’ouverture de porte, je regardais toujours la caméras alors qu’il ne faut pas. Sans parler que lorsqu’on parle que ce soit chez nous ou en interview, il faut oublier le passé, on est en direct. Qu’est ce qu’on en a re fait des gossips avec les autres participantes, quoi que le dernier jour les journalistes nous ont félicité. On avait enfin tout fait parfaitement.
Un mois plus tard c’était le moment de monter à Paris.
J’étais très impatiente et en même temps un peu soucieuse d’aller dans l’inconnue. On ne connaît pas en fait ce monde là, de la télé!
Arrivée à l’hôtel, une nounou était là pour qu’on ne se croise pas jusqu’a la présentation du lundi au Showroom. Nos tenues sont contrôlées pour qu’il n’y ait pas de marque, pas deux identiques etc…
Dailleurs dans les coulisses aussi il y a une nounou pour qu’on ne commente pas ensemble les essayages de la candidates du jour, on doit tout garder pour la spontanéité du gossip.
Une fois que nous nous sommes présentées avec les filles j’étais rassurée. J’ai de suite sentie que nous nous entendrions bien. C’est vrai que c’est ce que j’appréhendais le plus de tomber avec des filles méchantes, que ça se passe mal etc.
Pour le coup on a bien rigolé et le fait de passer du lundi au vendredi ensemble de 11h à 22h dans la bonne humeur à été beaucoup plus agréable .
On apprend dès le premier jour le déroulé de nos journées, interview, gossip, notes…
Première surprise j’apprends que le shopping dure une journée. Et oui, en fait les déplacements sont décomptés 4 minutes 30. Imaginez s’il y a les bouchons entre deux magasins vous avez perdu quoi lol. Puis l’équipe qui vous suit doit faire des pauses, le repas, faire signer les contrats aux vendeuses…
Lorsque j’apprends le thème « stylée avec un sac de plage pour les vacances » autant vous dire que je suis ravie, tellement parfait pour une marseillaise fan de paniers.
Je ne suis pas quelqu’un de compétitrice du coup je ne pensais pas me prendre au jeu mais en fait dès que vous y êtes c’est quand même très prenant.
J’avais un peu peur de passer pour la mauvaise, alors au début on ose pas trop puis c’est une émission ou quand même il faut donner son avis donc en bonne blogueuse que je suis j’ai donné de moi. Je pense que certaines phrases vont me faire rire.
Je n’ai pas manqué de parler marseillais et d’être rigolote comme je sais si bien le faire bien sur.
Au retour, on a hâte de savoir si ce qu’on est vraiment va être retranscrit à l’écran et pas une autre image de soi.
Les critiques? Les commentaires?
Cela ne m’a pas fait peur, parce qu’au bout d’une semaine c’est à 5 nouvelles candidates de passer derrière l’écran et le public est déjà passé à autre chose.
On dit souvent que les journalistes nous guident. Je ne suis pas trop d’accord avec ça. Je m’explique, si on a un minimum de jujotte on sait ce que l’on répond aux questions on est libre d’y répondre de vouloir parler marseillais, de chanter etc…
En faisant cette émission j’espérais faire rire ma famille, mes collègues, mes anciens élèves et bien sûr vous mes lectrices qui me suivez. On ne va pas se mentir j’espérais aussi que de nouvelles personnes me suivent et suivent tout le travail que je fais derrière cet écran et qui ne se voit pas toujours.
C’est en partie grâce à vous que j’ai accepté, je voulais que vous me voyez telle que je suis que vous passiez un bon moment à regarder l’émission.
La rencontre avec Christina :
Un moment que l’on attend toute la semaine car on ne la voit pas jusqu’au vendredi soir.
Quand elle arrive c’est impressionnant, on ne se rend pas compte que c’est réel, un vrai personnage, un charisme de fou et on est bien contente qu’elle nous donne des conseils même si on veut se défendre un peu.
J’ai souvent eu envie de lui dire: « Fais le toi trouve un débardeur qui ne me monte pas au cou dans un magasin que tu ne choisis pas début Mars qui plus est tout ça en 2h30.
Ce serait d’ailleurs très drôle qu’elle se prête elle même au jeu de son émission.
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Après la diffusion :
Quand j’ai commencé à vous écrire cet article l’émission n’était pas encore passée et aujourd’hui une fois l’émission terminée, est ce que je change mon avis? Suis je déçue de la production?
Non pas du tout, l’équipe est juste géniael, l’expérience est enrichissante, voir l’envers du décors m’a vraiment amusé et je me suis sentie à l’aise dans ce monde.
Tout a été montré comme je l’ai dit, comme je l’ai fait.
J’ai été critiquée pour mes bourdes sur la géographie alors que je suis professeur d’histoire géographie et je voudrais vous dire quelque chose.
C’est après mes études de droit, après deux jobs très gratifiants que j’ai pris la décision de changer de voix. Pas tout le monde en a le courage des fois, alors oui je n’ai pas encore mon CAPES, oui je ne suis « que » remplaçante, oui je ne connais pas encore tout, mais je sais une chose c’est que j’aime ce métier. Je me lève avec l’envie d’enseigner et même si je n’ai pas le savoir des sages, j’ai l’envie de transmettre une méthode d’apprentissage et une pédagogie en laquelle je crois.
Cette phrase spontanée « C’est où Angoulème ?» c’est bien moi. Ma famille et mes cousins le savent après des bourdes comme « interburant », « mc lem » enfin on se comprend… Je ne changerais cette spontanéité et cette joie de vivre pour rien au monde.
Déçu de perdre?
Un peu c’est vrai parce qu’on a quand même toujours envie de prouver quelque chose. Mais avec le positivisme que vous me connaissez je me suis vite dit que la première chance que j’ai eu c’est de faire cette émission. Des milliers de femmes auraient voulu être là alors gardons le sourire.
Après ce retour j’espère que vous avez aimé me voir la dedans…
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